[Jour 4] Esbjerg -> Hvide Sande
Par Vincent Malleron le dimanche 9 novembre 2014 at 08:26;
Après une bonne quinzaine de kilomètres pas très agréables nous arrivons en fin dans une zone plus accueillante : nous roulons désormais dans la forêt, au voisinages d'étranges animaux à cornes...
Nous poursuivons notre route, entre forêt et petites routes de campagne, plutôt à l'intérieur des terres. L'impression reste la même que depuis le début de la journée... ça ne fais que monter et descendre avec le vent de face ou de 3/4. En résumé : c'est dur... Heureusement la pluie est la pour refroidir nos muscles sollicités par la route et le vent. Après une pause repas réalisée sous le soleil, au détour d'un chemin, la route se poursuit tranquillement dans des paysages assez peu changeants : nous roulons maintenant dans les dunes, à quelques encablures de la côté mais sans pour autant voir la mer. côte. Le ciel est gris mais il ne pleut plus... Nous croisons les doigts pour que cet état de fait persiste encore un peu! Nous nous approchons progressivement du Ringkobing Fjord, qu enous allons longer pendant une vingtaine de kilomètres avant d'arriver à notre destination du jour : Hvide Sande. En fait notre route nous entraine sur une langue de sable d'un a deux kilomètres de large entre le Fjord et la Mer. Sur cette langue on trouve une route, des habitations et.. une piste cyclable. (ainsi qu'une faune assez variée)
A ce moment du billet, je tiens à résumer notre journée. Nous avons roulé environ 65 kilomètres avec un vent quasi constamment de face, une majorité de routes non asphaltées et pas mal de montées assassines. En bref, il nous reste presque 25km de route et nous avons déjà bien mal aux pattes :) Heureusement la suite à l'air bien sympatique, au moins sur la carte. Alors, la suite, parlons en maintenant. Vous voyez les dunes la bas ? Et bien c'est la qu'on va!
La piste est en stabilisé, bien roulante avec un petit bruit caractéristique de grains de sable qui viennent fouetter le cadre à intervalle régulier. C'est tout à fait roulant et confortable... Par contre la piste est tracée de manière incroyable : on passe son temps à monter et descendre et haut des dunes! C'est un toboggan incessant, assez amusant mais qui tire très vite dans les cuisses. En prime, il faut être très vigilant dans les descentes : le vent à tendance à accumuler du sable dans les virages, ce qui oblige par fois à faire quelques acrobaties pour reste en selle :).
Ce qui est également impréssionant dans cette zone c'est qu'on voisine sans arrêt avec des lieux de villégiature (occupé à l'heure ou nous y passons par des allemands et uniquement des allemands) . C'est à la fois sympatique car les maisons sont plutôt jolies, désagréable car un tel espace naturel mériterait d'être beaucoup mieux préservé. La piste navigue entre le chemin stabilisé très escarpé dont je parlais précédemment et des routes en gravier utilisées par les voitures (et donc défoncées et très peu roulantes). En bref, c'est beau mais c'est dur!
C'est donc avec soulagement que nous arrivons à notre B&B du jour... Ou nous profiterons d'une kitchenettes pour nous faire un succulent plat de pâtes... accompagné d'un verre d'un vin rouge australien.. la récompense bien méritée après plus de 90km difficiles!
[Jour 3] Esbjerg -> Fano -> Esbjerg
Par Vincent Malleron le dimanche 2 novembre 2014 at 14:41;
La nuit dans note danshostel de luxe de déroule sans encombre, c’est calme, et tout le confort est la. C’est aussi le seul endroit durant tout le voyage ou nous parlerons Français : la cuisine de l’hostel était rempli uniquement de francophones (canadiens, français…). Surprenant mais pas désagréable de papoter en faisant chauffer le thé :) Comme la nuit a été bonne et le petit déjeuner assez somptueux (confitures et pains maisons, charcuteries et fromage à foison). Nous décidons de prolonger d’une nuit notre séjour, afin de profiter de la journée ensoleillée qui s’annonce pour aller visiter Fano. Nous laissons donc arme et bagages et partons vers le Ferry avec juste nos affaires pour la journée. Que c’est bon d’être légers! (et aussi d’avoir les pieds secs).
Le Ferry fais la traversée toutes les demi heures, de 5h a 1h du matin! Il transporte bien entendu les habitants mais également pas mal de touristes a qui une location de vélo est proposée pour la journée, directement sur le ferry. Première sensation sur le Ferry : ça décoiffe! Le vent qui était déjà fort sur terre est vraiment impressionnant. Qu’importe, aujourd’hui, le soleil brille et nous n’avons aucun impératif (hormis celui de reprendre le ferry avant 1h du matin :).
Fano est vraiment située à deux pas du continent. C’est une ile sableuse, sur laquelle on trouve principalement des landes de pins et de bruyères. Comme ses cousines Sylt et Romo, elle est entourée par des bas fonds, très poissonneux. C’est la raison pour laquelle c’est l’endroit rêvée pour admirer de nombreux oiseaux… mais aussi et surtout des phoques. L’objectif inavoué de notre journée est donc de voir, pour la première fois de notre vie, un phoque en liberté.
A la descente du ferry, nous prenons directement la panorama route, une piste cyclable assez récente qui nous dirige vers le sud de l’île. Nous appuyons un peu sur les pédales pour semer les cyclistes du dimanche (et les cavaliers!) qui sont descendus du ferry en même temps que nous. Bientôt nous serons seuls ;)
Cette piste est en bon état, goudronnée, traverse les landes de bruyères mais se trouve en bord de route, nous obliquons donc assez rapidement vers l’ouest, en direction des plages. La piste, au départ bien praticable, se corse rapidement... Si certains d'entre vous ont besoin d'un engin de labour... nous avons ce qu'il vous faut.
Allez, pas grave, on pousse un peu, à travers la forêt, la mer nous attends!
Après une courte étape au bord d'une petite marre (ou un méchant petit allemand s'amusait à faire peur aux canards!). Nous arrivons en bord de mer et, malgré le vent qui est vraiment très présent, je me retrouve en t shirt pour la première fois du voyage!
Bon... on ne va pas en dire autant de Doriane, qui, bien qu'élevée au mistral serre un peu les dents !
En tout cas c'est parti pour notre première session de roulage sur la plage que l'on découvre ouverte à la circulation automobile. Le sable est tellement compacté que ça roule pas mal du tout... Bon, comme on le verra par la suite du voyage, heureusement que nous n'étions pas trop chargés. En tout cas, on profite d'un vent de 3/4 pour progresser aux alentours de 10km/h, en adimrant le ballet des mouettes et des goélands, qui ramassent sans relâche des coquillages pour les briser et les déguster...
En parlant de coquillages, nous tombons sur un beau bernard-l’ermite.
La journée est belle, nous profitons pour la première fois d'un ciel presque parfaitement bleu et des centaines d'oiseaux qui peuplent cette plage... Que c'est bon d'être en vacances!
Après 2 bonnes heures passées à rouler (ou à pousser) sur la plage... nous n'avons pas vu la nageoire d'un phoque... Tant pis! Nous obliquons vers l'intérieur des terres pour déjeuner d'un saumon fumé acheté la veille... tout bonnement succulent! Après avoir profité de notre repas dans un endroit bien abrité des vents, nous repartons vers les zones habitées de l'île, ou nous admirons les nombreuses chaumières... Si vous n'aimez pas les chaumières, les prochaines photos (et vidéos) de ce billet ne vont plus vous intéresser. Je vous conseille quand même de parcourir ces lignes jusqu'au bout :)
Alors que nous arrivons dans la partie la plus habitée et active de l'île nous sommes rattrapés par une bonne vieille connaissance : la pluie. Bon, maintenant on commence à être des experts : on avait déjà enfilé les kway et on file se mettre un peu à l'abri... En gros, on laisse passer l'averse avant de repartir. On gare le tandem pour continuer à pied. Bon, pour le shopping on repassera, tout ferme a 17heures... Idem pour le salon de thé. Du coup, il ne nous reste plus qu'a partir à la recherche d'un restaurant pour finir la soirée avant de repartir vers Esbjerg pour y passer la nuit. Nous descendons un peu par hasard sur les quais du font face à Esbjerg et, surprise, sur un banc de sable, à une encablure de la côte, un phoque se prélasse :)
Une longue séance de shooting s'ensuit!
Nous finissons la soirée dans un restaurant, avec vu sur le phoque, qui animera la salle... Nous regagnons notre hostel à la nuit tombée, ou nous prendrons des forces avant une nouvelle étape !
[Jour 2] Ribe -> Esbjerg
Par Vincent Malleron le samedi 18 octobre 2014 at 08:17;
Après une nuit assez moyenne dans un lit moyen, nous repartons à l'assaut des routes danoises sous un ciel toujours aussi menançant. Qu'importe, de toute façon nos chaussures sont toujours mouillées de la veille... Nous reprenons la route, direction la ville d'Esbjerg, une des grandes villes du jutland ou nous avons réservé pour la nuit dans un danhostel. L'étape, nous l'avons décidé sera courte : hors de question de finir l'étape dans le même état que la veille.
Nous quittons donc Ribe, pour aller retrouver nos amis les moutons en bordure de prés salés. Cette fois il y a même des vaches! Est-ce que quelqu'un connait le goût des veau de pré-salé?
La zone est assez spécifique : il s'agit en fait d'un immense banc de sable duquel émerge 4 grandes îles, particulièrement prisées par les vacanciers : Sylt (en Allemagne), Rømø (que nous n'avons pas visité hier pour cause de vents contraires, Mandø (la plus petite) et Fanø. L'endroit est donc en eaux peu profondes et très poissonneux. C'est un véritable paradis pour les oiseaux et les phoques... Les moutons profitent quand a eux des prés salés ainsi que du couvert des digues protectrices.
Pour nous l'étape se déroulera relativement sans encombre. La pluie s'invitera cette fois sous formes de longues averses entrecoupées d'éclaircies. Bon, je vous rassure, on est quand même bien mouillés… Mais avce le temp son oublie l’humidité pour ne garder que les bons souvenirs :
En bonus, il y’a pas mal de vent, dès que nous passons de l’autre côté de la digue, ce qui explique le nombre assez important de photos de nous avec les bras écartés… We believe we can fly…..
Nous prenons le temps de savourer les paysages, les couleurs et les lumières à la faveur de quelques incursions au delà des digues.
Le temps s'écoule doucement, c'est les vacances en somme. Les paysages sont assez apaisants, même si la météo ne l'est pas... Le vent et la pluie continuent a nous accompagner et rend la progression très difficile dès que l'on se dirige vers la mer.
Par contre, Doriane trouvait qu’elle n’avait pas assez les pieds mouillés, elle à donc d’aller faire tremepte dans une flaque d’eau salée :)
Vous, vous me direz qu’au final ça ne change pas grand chose, mais bon, quand même, elle faisait bien floc floc!
Bon par contre la ou je suis d’accord c’est que l’endroit était bien sympa et que ça valait (presque) le coup de se mouiller les pieds !
Note pour la prochaine fois… Prendre les bottes sur le tandem!
Heureusement, la majeur partie de la route se fera en longeant la côte et nous arrivons a Esbjerg mouillés mais pas non plus épuisés :) ( bon OK, nous n'avons fait qu'une soixantaine de kilomètres).
A Esbjerg, nous logeons dans notre premier danshostel. C'est de l'hostel grand luxe ou seul le prix et l'absence d'Internet gratuit a du mal a passer. Le reste est au top. Après un peu de repos nous prenons la direction du centre ville ou une petite déception nous attends. Esbjerg est la plus grosse ville que nous allons visiter durant notre périple et franchement, c'est assez mort... Une rue piétonne. Quelques restos. Pas de quoi fouetter un chat. Nous dînons dans un restaurant sans prétention et regagnons nos pénates pour une bonne nuit de sommeil, demain une nouvelle aventure nous attends :)
Une dernière photo pour conclure :
C’est dur le vélo…
[Jour 1] Tønder -> Ribe
Par Vincent Malleron le samedi 20 septembre 2014 at 16:30;
Tonder -> Ribe 17/08
~80km
Pluie, Pluie, Pluie
Après une journée de route sans histoire, nous profitons de notre soirée à Tonder pour satisfaire à un rituel établi depuis maintenant 3 ans : la pizza du départ, accompagnée d'une pinte de bière locale. Et oui, il faut bien faire le plein d'énergie, et, tels les ours, de graisse, pour survivre à la météo qui nous est annoncée pour les prochains jours. Tonder est une petite ville, calme, pas désagréable au demeurant mais rien qui ne vaille qu'on s'y attarde particulièrement. Apparemment, la majorité des touristes sont des couples de résidents allemands de nationalité étrangère, venant se marier à Tonder, pour bénéficier d'une juridiction Danoise plus clémente. En gros, c'est pas la Riviera :)
Après une bonne nuit de sommeil et les derniers préparatifs, nous prenons la route, direction la côte et Ribe, plus ancienne citée du Danemark (en tout cas c'est ce qu'ils disent).
Soyons clair, ça commence fort, il pleut, et pas qu'un peu. En plus, les 20 premiers kilomètres se résument principalement à rouler en direction de la mer, face au vent et en traversant des villages.
Après à peine 30km, nous faisons notre première pause : fort heureusement dans un abri couvert à proximité d'une aire de jeux pour enfants. Ils ont tout prévu pour assurer les gouters au sec ainsi que la survie des parents :) En tout cas, pour nous, c'était salutaire. J'en profite pour essorer mes chaussettes et Doriane pour constater que ses sur-chaussures Decathlon, achetées pour la protection contre la pluie, ne servent pour ainsi dire à rien. Le moral est bas, le vent est de face mais, c'est les vacances! Et nos efforts ne seront pas vains (non la pluie ne va pas s’arrêter tout de suite) car nous finissons par atteindre la côte et le couvert d'une digue.
D'un coup, ça devient un peu plus facile. Bon, soyons clairs, ce n'est pas pour autant que la moyenne va augmenter, et pour cause, nous sommes désormais sur une route qui circule dans des prés salés, dans lesquels des centaines de moutons de baladent en semi-liberté.
Il faut donc descendre régulièrement de selle pour franchir les barrières, tout en slalomant entre les crottes de mouton. Bon en fait à la fin, on en slalomait plus trop...
En tout cas malgré la pluie on reprend un peu de force et de moral au contact de nos amis ovins... Bon, le moral, c'est vite dit... Notre étape du jour comprenait normalement un passage sur l’ile de Romo. Pour s'y rendre il faut emprunter une digue longue de plusieurs kilomètres... Et la, franchement, le pilote n'a pas trouvé le courage de tourner à gauche pour retrouver le vent de face, il a préféré mettre le cap à l'est, pour profiter (enfin) d'un kilomètre avec le vent dans le dos! Et la franchement, ça devient facile le vélo :) Allez, un dernier regard au dessus de la digue, et c'est parti!
Après une bonne quinzaine de kilomètre d'effort (et une pause raisins secs bien mérité) nous arrivons à Ribe... Une ville que nous retrouverons un peu plus tard dans nos aventures. Nous faisons une courte étape dans le centre ville. Bon, nous sommes trempés, nos pieds font de bons gros floc floc, décision est prise d'aller directement chercher notre hébergement, même si il est encore assez tôt (15h30). Nous activons le GPS, qui nous indique encore une petite dizaine de kilomètres avant d'arriver à destination... J'en connait un qui fera désormais très attention en réservant un hébergement sur Airbnb :| Une fois arrivés, nous trouvons porte close - il est un peu tôt - mais heureusement il ne pleut plus, j'en profite donc pour essorer mes chaussettes! Après quelques minutes d'attente les propriétaires arrivent et nous pouvons enfin nous sécher. Hum en fait non, je ne sais pour quelle raison, nous avons surtout envie d'une bonne douche bien chaude... En bref, encore de l'eau! Une fois séchés (cette fois, c'est vrai) nous attaquons nos chaussures, armés d'un sèche cheveu... Ce petit manège prendra une bonne heure, après laquelle nous retournons visiter Ribe, une nouvelle fois sous la pluie :D
Bilan de la première journée... on se demande un peu si on arriver jusqu'au bout de l'aventure!
Ah et pour finir, un cadeau bonus! http://youtu.be/0FDqswlZH-cVacances d'été 2014 : Danemark
Par Vincent Malleron le samedi 20 septembre 2014 at 16:00;
Après quelques hésitations, nous avons opté cette année pour l'air marin et la fraicheur Danoise sur la côté ouest. Voici donc le parcours que nous avons réalisé, armé du guide cycline (qui mérite quelques actualisations)
Les prochains billets relaterons les différentes étapes, chargées d'humidité, de vent marin et de bons moments...
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